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réunion groupe Acfeb Ile de France, le 4 avril 2015

Groupe Paris- Ile de France 4 – avril- 2015

‑           Une proposition de membership

A ) Activités

Le groupe s’est réuni s’est réuni le samedi 4 avril 2015, de 10h30 à 12h30, au 42 rue de Grenelle, dans la salle Arrupe, salle procurée par les pères jésuites de la communauté. Une petite vingtaine de personnes étaient présentes.

 

Un bibliste Matthieu Richelle demande à être membre actif de l’Acfeb. Professeur d’Ancien Testament à la Faculté Libre de Théologie Évangélique (Vaux‑sur‑Seine, Yvelines), depuis 2010, et chargé de conférences en épigraphie nord‑ouest sémitique à l’École Pratique des Hautes Études, IVe section, depuis 2012, il est titulaire d’une Thèse de doctorat en Sciences Historiques et Philologiques, EPHE, IVe section, sous la direction d’André Lemaire, soutenue en 2010. Parmi ses autres titres : Diplôme d’élève‑titulaire, École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem. Master en Langues et Littératures Anciennes, orientation « orientales », à l’École des Langues et Civilisations de l’Orient Ancien (Institut Catholique de Paris), en co‑diplomation avec l’Institut Orientaliste (Université Catholique de Louvain‑la‑Neuve), ainsi que de nombreuses publications depuis 2009. La candidature de M Richelle est accueillie au sein du groupe Acfeb Ile de France pour être proposée à l’assemblée générale de l’Acfeb en décembre 2015.

 

‑                       B ) Discussion sur l’identité de l’association : catholique ou chrétienne ?

1 - Le pourquoi de la demande de changement.

Cette demande fait suite aux suggestions de quelques biblistes d’autres confessions plusieurs fois invités à donner des conférences aux congrès de l’ACFEB, mais qui n’ont pas fait acte de candidature à l’ACFEB, car c’est une « association catholique ». Ils ne feraient acte de candidature que si l’association élargissait sa dénomination en « chrétienne ».

La question du changement (de catholique à chrétienne) fut ainsi proposée au bureau national et répercutée en assemblée générale durant le congrès de Lyon en septembre 2014 par son président, Luc Devillers. La demande était en réalité double : ne serait‑il pas souhaitable de changer les deux qualificatifs de la définition, « français » et « catholique » respectivement en « francophone » et « chrétien » ?

2 - Francophone ou française ?

Le bureau national n’a pas trouvé opportun de changer le qualificatif « français » en « francophone », car les canadiens de langue française ont leur association biblique, l’ACEBAC, et n’ont pas du tout envie de perdre leur identité canadienne. Au demeurant, les biblistes belges et suisses se sentent bien accueillis dans l’ACFEB : pouvant en devenir membres actifs, ils ne demandent pas qu’un changement de nom soit envisagé. On ne discutera donc pas de ce changement durant l’AG extraordinaire de 2016.

3 - Catholique ou chrétienne ?

(a) Les réactions

Les membres du groupe sont sur ce point divisés. Certains catholiques y verraient une ouverture œcuménique quand d’autres protestants trouvent que l’ouverture est déjà réelle et ne voient pas l’intérêt de changer le nom et les statuts de l’association.

Odile Flichy propose de garder les qualificatifs de « français » et de « catholique », si de fait, l’association est ouverte à tous. Si un changement doit se faire c’est plutôt au niveau des statuts et il serait préférable que ce soit écrit de façon explicite pour que ce soit vécu. Que le qualificatif « catholique » soit vraiment vécu comme « universel ».

Pour Emmanuel de Clercq, « catholique » veut dire parfois fermé mais aussi à la recherche de ce qui luimanque, ce qui empêche le relativisme et l’exclusivisme, car on ne peut parler que d’un endroit où l’on se situe ; c’est d’un endroit clairement identifié que l’on peut proposer un dialogue avec ceux qui se disent différents (ou dont on se différencie). Et du coup la dénomination « catholique » pour l’association serait le lieu où l’on peut découvrir son voisin et dialoguer avec lui.

Le pasteur Mueller ajoute que, pour lui, l’appellation « catholique » doit être gardée. D’abord parce que « catholique » veut dire « universel » mais aussi parce que chacun de nous, en tant que chrétiens nous sommes ancrés dans une communauté qui est située confessionnellement. Notre appartenance est catholique, protestante, orthodoxe, évangélique... et nous permet de dialoguer avec les autres de façon située.

(b) Histoire, statuts et suggestions

B1. Rappel de l’histoire de l’association

Daniel Doré rappelle que l’ACFEB a dès le début accueilli en son sein des membres actifs non catholiques, par exemple le pasteur Maurice Carrez, et qu’elle entretient des liens étroits avec l’AORB (l’association œcuménique pour la recherche biblique) qui travaille en particulier à la TOB (traduction œcuménique de la Bible).

B2. Les statuts

J.‑L. Roura voudrait savoir ce qui est inscrit dans les statuts sur la définition de catholique et l’accueil d’autres confessions et autres nationalités.

Daniel Doré répond que si les textes sont concis et ne disent rien sur/contre l’accueil des non catholiques, leur silence ne va pas dans le sens d’une exclusion.

Il y est par ailleurs dit que le bureau exécutif est composé d’un président, d’un vice-président, d’un secrétaire, d’un trésorier, des secrétaires régionaux et de plusieurs consulteurs, dont un consulteur protestant ‑ ce qui souligne évidemment la dimension œcuménique de l’association ; le poste étant actuellement tenu par Daniel Gerber ‑, un évêque et un historien référents, postes actuellement tenus par Monseigneur Santier et Madame Marie‑Françoise Baslez.

Daniel Doré rappelle qu’au départ l’évêque référent protégeait les travaux des biblistes pour que la commission doctrinale ne mette pas son veto. Son rôle était plutôt protecteur. Aujourd’hui il fait le lien entre l’ACFEB et l’ensemble de la conférence épiscopale. Cette dernière pouvait (et peut encore) également demander des travaux aux membres de l’ACFEB. Daniel Doré pense qu’au‑delà des statuts et du titre ou du sous‑titre qui apparaitront sur le site et seront vus du grand public, c’est ce que les membres vont vivre et veulent vivre. Il est très important d’en débattre entre nous et dans les régions ; car d’expérience les questions polémiques débattues longuement et de façon ouverte ont toujours permis d’être mieux vécues par les membres de l’ACFEB.

B3. Suggestion pour la Home page de l’association

Erwan Chauty dit que pour lui l’adjectif catholique évoque l’église catholique romaine et qu’en conséquence, cela semble pointer vers l’exclusion des autres confessions chrétiennes, alors que l’ACFEB est une association de recherche biblique où seule la compétence joue, et non les confessions. Il propose qu’on ajoute un sous‑titre sur la page web pour rappeler l’aspect œcuménique de l’association, que l’on réfléchisse à un paragraphe de présentation sur le site qui montrerait cette ouverture dans un paragraphe court pouvant être lu en 10 secondes.

A ce propos Emmanuel de Clercq doit vérifier que si dans le paragraphe, on dit que l’association est une association « à vocation œcuménique », l’expression est juridiquement acceptable.

B4. Une solution, celle de la CBA

Donald Witherup rapporte qu’aux USA, la CBA (Catholic Biblical Association) a réfléchi sur l’appellation « catholique ». Plusieurs expériences différentes ont été testées et finalement, ils ont gardé le mot « catholique », car les juifs se sentent accueillis dans cette association de biblistes. Il ajoute qu’un de leurs présidents fut même protestant. L’identité catholique est importante pour garder l’aspect d’accueil des autres confessions et religions et non pas pour promouvoir le magistère romain et son autorité. Bref, le qualificatif chrétien est vu plutôt comme excluant, alors que l’appellation catholique connote plutôt l’accueil des autres.

En guise de conclusion des échanges.

Une majorité s’est finalement dégagée pour que l’appellation « catholique » soit gardée,

‑ Car l’objectif premier de l’association reste le travail et l’étude biblique dans un esprit œcuménique.

‑ En outre, l’association semble plus ouverte si elle garde ce terme de « catholique » avec le sens d’universel mais aussi avec le but de parler d’un lieu repérable, à partir d’une foi située et en dialogue.

‑ Mais il en ressort qu’il faut rédiger une présentation sur le site qui explique, outre sa vocation initiale d’étude de la Bible, de façon concise et nette les aspects (œcuménique, ouverture, universel, dialogal...) de l’association. Et, par ailleurs, il faut que cette ouverture soit réellement vécue par tous les membres, dans les groupes régionaux et dans le bureau.

Sylvie de Vulpillières

Secretaire Acfeb région Ile de France

 

 

Année 2013. Groupe ACFEB Ile de France

            Année 2013. Groupe ACFEB Ile de France

 

            Nous avons eu le 16 mars 2013 notre réunion Acfeb Ile de France. Nous étions 25 le matin et un peu moins de 20 l'après midi à la Barouillère chez les soeurs auxiliatrices qui nous ont reçus à déjeuner (contre finances). J'ai reçu 55 réponses (sur 75) dont 30 négatives.

            Le matin Jesus Asurmendi est venu nous parler de Qohelet et en particulier "de quel Dieu parle l'écclésiaste ?". Une discussion intéressante s'en est suivie et l'après midi Henry de Villefranche et Jesus Asurmendi ont parlé des sessions Bible et Terre sainte à organiser en Israël tant sur le plan étude historique et archéologique que sur celui de l’étude des textes et des langues anciennes. Une proposition inter-institutions dans le cadre de l'Acfeb pourrait être faite pour les étudiants des différentes institutions et pour les groupes bibliques des différents membres. L’étude se poursuit encore aujourd’hui.

            Nous avons eu deux candidatures en vue d’être des membres associés. Béatrice Pinot de Villechenon et Marie Stearns laïques présentées par Roselyne Dupont Roc qui ont fait des études de théologie à la catho (CEB puis bac canonique) et animent des sessions bibliques. Et une demande pour Jean-Jacques Muller présenté par Bernard Auvigné. JJ Muller est un pasteur protestant qui fait de la recherche sur les écrits de Paul (la temporalité). Nous les présenterons en décembre.

Puis nous avons une autre demande (candidature qui n'en est pas une car il entre de fait et de droit comme membre actif à cause de son appartenance à des groupes bibliques aux USA) : il s'agit de Ronald Witherup qui est Supérieur Général de la Compagnie de Saint Sulpice, il est présenté par Fernand Prud'homme. R Witherup est professeur de Bible (Nouveau Testament), il a enseigné dans plusieurs universités au Canada et aux USA, il est membre de la CBA et de la SBL , son nombre de publications est impressionnant et il habite à Paris en ce moment de par ces fonctions de supérieur. Nous avons donc dit qu'il rentrait d'office après avis du bureau national et que nous l'officialiserons avec l'assemblée du 14 décembre.

 

Notre groupe, en avril 2013, a demandé à Maurice Gilbert de venir parler à l’Acfeb, lors de l’AG en décembre 2013, sur le Siracide ou les Sapientiaux. Maurice Gilbert a accepté et il viendra faire une conférence dont le sujet est : “Création et sagesse. Anthropologie et cosmologie”.

 

Depuis, nous avons reçu les candidatures de Patrick Pouchelle et de Jean-Louis Roura qui ont obtenu leur doctorat canonique après avoir présenté leurs thèses à l’Université de Strasbourg. Leurs thèses sont en voie de publication.

 

Notre prochaine réunion aura lieu après l’Assemblée Générale, le 5 avril 2014. Nous aurons trois intervenants : J.-N. Aletti, J.-P Fabre et P. Pouchelle qui viendront nous parler de leurs travaux.

 

Sylvie de Vulpillières,

Acfeb - Ile de France

Nouvelles de l'Ile de France

Une trentaine de membres du groupe Ile de France ont participé à la rencontre régionale, qui s’est tenue le samedi 2 avril, à l’Accueil Barouillère (Soeurs Auxiliatrices) à Paris. Avec en perspective le prochain Congrès à Toulouse, sur le thème «Entre exégètes et théologiens, la Bible».

Marc Rastoin (Centre Sèvres) a donné une conférence, le matin, sous le titre : Bible et théologie dans la tradition juive, peut-on les distinguer ? La très bonne connaissance de l’histoire du judaïsme jusqu’à nos jours, ainsi que des tendances actuelles comme passées à l’intérieur du judaïsme a permis de mieux cerner les enjeux du primat de la Halakah sur les discussions proprement théologiques, sans que pour autant celles-ci ne disparaissent absolument. La polarité majeure de la théologie juive entre la position de Rabbi Aqiba (la Torah vient des cieux) et celle de Rabbi Ishmaël (la Torah parle la langue des hommes) habite encore aujourd’hui les débats qui croisent souvent ceux de la théologie chrétienne.

Après un apéritif et le repas, le groupe a tenu une réunion plus formelle, au cours de laquelle huit nouveaux membres ont été acceptés, qui seront présentés à l’AG de l’ACFEB, pendant le congrès de Toulouse. L’après-midi, trois membres avaient accepté de présenter leur recherche :

  • Sylvie de Vulpillères sur Les injonctions au silence chez Marc et l’identité de Jésus
  • Donizetti Ribeiro sur Le «shabbat-miséricorde» - Etude de l’arrière-fond biblique et tannaïte de la double controverse sur le shabbat en Mt 12,1-14
  • Agnès Tichit sur Traductions en hébreu de l’évangile de Marc : étude de la langue, enjeux théologiques.

Les prochaines rencontres du groupe Ile de France sont prévues les samedi 3 décembre 2011 et 31 mars 2012.